"Internet Autonomie"

"L'Internet Autonomie "

 
 

 


Le Concept De " l'Internet Autonomie "
par Hervé Lhoumeau

 

Sommaire :

- Extrait du Rapport Yolin
- De la difficulté pour les petites entreprises et collectivités de profiter pleinement de l’Internet
- Comment accéder à l’Internet Autonomie pour les petites entreprises 
- Les Travaux Pratiques Encadrés, une innovation tout à fait originale
 

 
Le constat de l’importance du bon usage d’Internet dans les PME/PMI:
 
Jean Michel Yolin, auteur du rapport annuel « Internet et PMI » écrivait à propos des PME « ordinaires » (celles pour lesquelles le contenu "immatériel" n'est pas considéré comme l'élément essentiel du métier) dans son rapport 2004 :
 

"Et pourtant, dans un yaourt il y a plus d'informations (en valeur ajoutée) que de lait" Pierre Laffitte

Ce sont celles pour lesquelles l'effort d'imagination le plus grand reste à faire : cette analyse constituant le cœur de ce rapport, le présent chapitre leur est consacré.

Les technologies Internet permettent

·        d'émettre de l'information : site web, boutique commerce électronique,… c'est la partie visible de l'iceberg, bien que représentant moins du quart des enjeux économiques de l'Internet, bien des analyses se réduisent à ce chapitre (sans parler des "boutiques en ligne" destinées à la vente au grand public avec paiement électronique: ce segment d'application des technologies de l'Internet qui a donné lieu à l'explosion spectaculaire de nombreuses entreprises (les "dot.com") a représenté 2 % des enjeux pour 98 % de la littérature)

·        de recevoir de l'information : exploitation des ressources du web, intelligence économique, veille technologique, recherche de fournisseurs, de partenaires, gestion des alertes, télésurveillance,…

·        d'échanger des informations et de réaliser des transactions: c'est là que les outils de l'internet apportent les outils les plus méconnus mais les plus stratégiques pour les entreprises car ils permettent économies, réactivité et flexibilité, composantes majeures de la compétitivité

·        in fine de se recentrer sur son domaine d'excellence face à une concurrence mondialisée et exacerbée et de travailler en réseau dans le cadre d'une entreprise virtuelle performante au contours évoluant avec les projets.

Les outils de l'Internet fournissent le nouveau système nerveux du tissu industriel (conduite de projet ou de chantier, gestion intégrée de l'entreprise, capacité à concevoir, à fabriquer et à livrer des produits aussi efficacement dans un réseau d'entreprise qu'au sein d'une seule (entreprise virtuelle), support des personnels nomades (commerciaux, techniciens d'après vente,..), télétravail, relations donneurs d'ordre sous-traitants, gestion directe des approvisionnement par les responsables opérationnels, gestion de la logistique, du service après vente,…

Télécharger le Rapport Yolin

 

Jean Michel Yolin fait ensuite dans son rapport un tour détaillé des usages et des plus-values de l’Internet pour les PME et, en fin de rapport, il donne de nombreuses directives aux pouvoirs publics pour améliorer l’environnement général propre au développement d’Internet. En particulier il préconise la création de modules de formation à destination des PME ayant pour objet la découverte d’Internet et de ses usages possibles.
De nombreuses opérations de sensibilisation à Internet pour les PME ont été mises en place par les pouvoirs publics (voir par exemple l’Échangeur Bordeaux Aquitaine mis en place par la Chambre de Commerce de Bordeaux avec le soutien du Conseil Régional d’Aquitaine et de nombreuses autres institutions).
Sous forme de conférences-débat, ou d’ateliers, ces actions ont permis et permettent toujours, à de nombreux chefs d’entreprises ou élus de se familiariser avec Internet, et de faire avancer leurs projets.
Ces formations ouvrent l’appétit Internet des chefs d’entreprises ou des maires, mais ils ne sont malheureusement pas tous logés à la même enseigne, en effet les moyens de leurs structures varient en fonction de leur taille, et les petites structures auront quelques difficultés à mettre en œuvre les outils imaginés ou découverts lors de ces journées…

 
 

 

De la difficulté pour les petites entreprises et collectivités de profiter pleinement de l’Internet :

 

Communication, correspondance, veille, commercialisation, organisation interne, etc. sont des usages de l’Internet « très standard» ils apporteront à l’entreprise ou à la collectivité les moyens d’une meilleure communication avec ses publics ou un meilleur service ; pouvoir pour l’habitant d’une petite commune consulter en ligne ou télécharger dès le lendemain du Conseil Municipal son compte-rendu n’est pas de la science-fiction mais bien un service qui paraît aujourd’hui naturel.

En effet, souvent les faibles budgets imputables à la réalisation du site Internet de l’entreprise ou de la collectivité locale, ne permettent pas de rémunérer convenablement un prestataire de bon niveau.

Il s’en suit une seule alternative, soit le prestataire n’est pas à la hauteur de ce qu’est en droit d’en attendre l’entreprise, soit il est à la hauteur et fourni des prestations de qualité mais à un tarif inférieur à ses prix de revient. Dans les deux cas, le prestataire ne sera disparaîtra dans un délai rapide, soit par faute de rentabilité, soit par faute de client.

J’ai malheureusement dans mes responsabilités professionnelles croisé trop d’entreprises confrontées à ce dilemme…

 

Toutefois le bon usage d’Internet nécessite une organisation et des outils adaptés. Si dans les grandes entreprises et les grandes collectivités, le budget permet de se doter d’un service communication dédié à cette tâche et des prestataires comme les agences Web (Web Agency) ou les Sociétés de Services et d’Ingénierie Informatiques (SSII), pour les plus petites la situation est beaucoup plus compliquée.


De temps en temps, le choix sera fait de confier au « fils d’un ami  qui sait faire des sites Internet » ou à « un jeune sans emploi qui est très fort en informatique » le soin de réaliser les outils Internet de l’entreprise. Cette solution, est souvent la pire, en effet, nous savons que pour réaliser un bon site Internet, il faut qu’il soit non seulement présentable, mais qu’il soit référençable, qu’il s’affiche facilement, qu’il contienne les informations adéquates, qu’il soit mis à jour régulièrement, qu’il soit communicant, etc.

Or c’est souvent le seul aspect graphique qui sera pris en compte par « le fils de cet ami ou ce jeune sans emploi », et dans ce cas, l’outil réalisé sera inefficace. 

 

Non seulement il sera inefficace mais de surcroît lorsqu’il faudra réaliser des mises à jours ou des modifications. Le jeune en question aura grandi ou aura trouvé un emploi dans une autre région, et alors le chef d’entreprise se retrouvera dans une situation inextricable, le conduisant soit à refaire intégralement ses outils Internet, soit à cesser de s’en servir. C’est la raison pour laquelle on rencontre si souvent des sites totalement abandonnés et tombés en désuétude. 

Outre le fait que cette situation nuit évidemment à l’image de marque de l’entreprise, elle fait perdre le bénéfice d’un bon usage de l’Internet, et peut conduire l’entreprise à de graves mésaventures : En effet, le fait d’afficher sur un site Internet le prix d’un produit oblige à appliquer ce prix à la clientèle (sinon, il s’agit de publicité mensongère).


Imaginons que l’annonceur soit une agence immobilière, que le  bien soit un appartement au centre ville de Bordeaux, et que le prix affiché date de 2002… Dans ce cas, l’agence immobilière va au devant de fameux ennuis, pour peu que l’Internaute soit soucieux de ses droits.

La situation sera la même pour la petite collectivité, mairie par exemple qui aura confié, même gratuitement, la réalisation du site au fils du Conseiller Municipal au motif que « ça coûtera moins cher ».

 

D’abord, il n’est pas certain que ça coûte moins cher que de faire appel à un professionnel aguerri, mais de surcroît, les problèmes générés seront d’autant plus désagréables que la solution choisie au départ pour l’intérêt de la commune se retournera contre les élus et aura fini par coûter plus cher au contribuable.

Devant ces difficultés, j’ai recherché une solution à la situation de ces PME/PMI et des petites collectivités locales…


 

 

Comment accéder à l’Internet Autonomie pour les petites entreprises :

 

 

Face aux difficultés évoquées plus haut, j’ai recherché la solution permettant à une PME de profiter pleinement d’Internet, et il m’est apparu comme une évidence qu’elle devait se doter en interne du savoir-faire nécessaire à son indépendance.

Dans les grandes entreprises, nous avons vu que des personnes compétentes pouvaient être recrutées au sein du service communication pour assurer les tâches de webmaster et que des prestataires pouvaient assurer la réalisation des outils Internet, mais dans les petites, ces tâches doivent être assurées sans surcoût.

 

J’ai donc expérimenté depuis 2004 un programme de formation destiné aux personnes les plus aptes à gérer l’ensemble des informations de l’entreprise et déjà présentes en son sein. Ce programme de formation a été baptisé « l’Internet Autonomie » et se décline en plusieurs variantes en fonction des besoins de cette entreprise, de ses moyens en temps, et de son budget formation.

Et j’ai créé un premier centre de Formation à Lormont près de Bordeaux ou ces formations sont dispensées régulièrement sur la base d’un programme très étudié.


Les deux formations principales :  " l’Internet Autonomie " et " la Web Autonomie " sont basées sur le principe de la formation-action, c’est-à-dire que le ou la stagiaire réalise pendant son stage les outils de l’entreprise. Cette méthode d’apprentissage permet non seulement une parfaite acquisition des savoir-faire, mais permet également de mieux amortir le temps précieux de tout salarié de petite structure.
 

" L’Internet Autonomie " est un programme complet de formation prenant en compte une formation aux méthodes et à la réflexion stratégique de la communication Internet, les aspects graphiques sont traités d’une façon originale qui permet au stagiaire de produire des outils esthétiquement réussis.

 

La " Web Autonomie ", programme plus léger, il est destiné aux entreprises souhaitant seulement réaliser et maintenir un site Internet déjà conceptualisé.


Deux autres formations Création de site Web " et " Entretien de sites Web " sont plus courtes et ne donnent pas accès à une réelle autonomie sur l’ensemble de la communication Internet, mais seulement sur la partie web, menées selon des méthodes pédagogiques plus traditionnelles, elles ne permettent pas la réalisation du site pendant le temps de stage.
Elles ont été particulièrement conçues pour les entreprises de moins de 10 salariés et les associations dont le budget de formation ne permet pas de couvrir les frais de "l’Internet Autonomie". Elles sont également accessibles aux demandeurs d’emploi et salariés en Contrat Emploi Solidarité ( CES ) qui souhaitent compléter leurs savoir-faire et compétences.


 

 

Les Travaux Pratiques Encadrés, une innovation tout à fait originale :

 

Toutes ces formations proposent la formule des Travaux Pratiques Encadrés, sortes d’études libres d’accès aux stagiaires, elles permettent à celui-ci, après son stage, de venir sur le Centre de Formation réaliser leurs travaux en s’appuyant sur l’assistance des formateurs.

 

Particulièrement utiles en début d’Autonomie, ces TPE sont le moment de tranquillité idéale pour réaliser un nouvel outil non expérimenté pendant la formation ou pour lequel l’ex-stagiaire ne se sent pas tout à fait sécurisé....